S'approprier le programme de révision des normes hydrologiques par les
pays membres de la Communauté économiques des États de l'Afrique de
l'Ouest – CEDEAO, mobiliser et sensibiliser les populations à
l'importance de la préservation des ressources en eau, ainsi qu'une
utilisation adéquate des infrastructures étaient les objectifs de la
réunion des experts qui s'est tenue début juin, à Abidjan-Cocody,
organisée par le ministère ivoirien des Eaux et Forêts, en partenariat
avec le Centre de coordination des ressources en eau de la CEDEAO, ainsi
que l’UNESCO.
Selon le directeur de la gestion des ressources en eau en Côte d'Ivoire,
Pr Kouamé Fernand, il s’agissait : de partager d'une part, les
résultats des études nationales réalisées par certains pays (Sénégal,
Côte d'Ivoire, Guinée, Niger, Togo et Bénin) et, d'autre part, d'obtenir
l'engagement des autres pays pour conduire des études sur l'état des
lieux ; puis de présenter le programme, d'analyser les différentes
phases et les modalités de sa mise en œuvre, ainsi que de son adoption
par les pays de l’organisation ; enfin, de réaffirmer l'engagement des
pays pour le programme et discuter des stratégies de mobilisation des
ressources financières pour la mise en œuvre du programme. Pr Kouamé
Fernand a souligné que la révision des normes hydrologiques s'impose
face aux effets de changements climatiques. Pour sa part, le vice-président du Programme hydraulique international
(PHI-UNESCO), le Pr Jourda Patrice, a plaidé en faveur de l'installation
de comités nationaux PHIdans les différents pays de la CEDEAO et plus
particulièrement en Côte d'ivoire. Il a indiqué que les normes
hydrologiques existantes actuellement sont obsolètes et qu'il faut
procéder à leur révision, en vue d'une gestion optimale des ressources
en eau.
Narcisse Angan, Fratmat.info (Abidjan) – AllAfrica